La Bretagne recrute des pêcheurs par centaines
3 commentaires Marie MEHAULT
28 mai 2018Le Comité des Pêches du Morbihan a fait ses calculs : si l’on veut pouvoir faire perdurer les activités de pêche à leur excellent niveau actuel en Bretagne, il faut d’urgence renouveler les jeunes actifs dans la profession : et selon les comptes de l’association, il faudrait recruter au moins 500 marins-pêcheurs pour pérenniser le renouvellement des pêcheurs d’ici 2023 dans la région.
« C’est une profession qui demande beaucoup de qualités, du courage, de la rigueur, de la persévérance, mais c’est aussi un métier valorisé en France, bien payé, qui ne peut pas souffrir d’une quelconque délocalisation, et dont le futur est assuré pour peu que l’on réussisse à faire venir les jeunes générations », estime l’Institut Océanographique qui confirme l’estimation : « aujourd’hui avec les circuits courts qui se développent de plus en plus et suppriment les intermédiaires entre pêcheur et acheteur, les pêcheurs gagnent mieux leur vie et surtout, gagnent en qualité de vie car ils empochent plus en travaillant moins et peuvent, par exemple, profiter davantage de leurs enfants. Mais les métiers de la mer connaissent un phénomène de papyboom qui fait que le secteur a besoin d’au moins 500 ou 600 nouveaux pêcheurs dans les 5 années qui viennent, en région Bretagne ».
D’ici 2018, peut-être 2020 au plus tard, plus d’un dixième des professionnels de la pêche bretons devraient en effet faire valoir leur droit à la retraite. Or, seuls les deux tiers des jeunes inscrits qui effectuent leur cursus dans un établissement scolaire maritime se destinent, ensuite, aux métiers de la pêche, tandis que le tiers restant choisit plutôt la Marine Nationale (notre prochain article sur le blog). « Et encore, les estimations de 500 nouveaux pêcheurs concernent uniquement les périodes de l’année hors activité de pointe, comme les mois de juillet et août où l’on recrute encore deux fois plus, pour faire face à la demande », ajoute le Comité des Pêches. « En période estivale, la filière nécessite encore plus de main d’œuvre et il arrive même parfois que les bateaux ne puissent pas effectuer autant de tournées de pêche en mer qu’ils le pourraient, faute d’équipage ».
« Ce qui fait à la fois le charme des métiers de la mer et leur difficulté pour le recrutement, c’est que ce sont des professions à part, très spécifiques, on ne peut pas se déclarer marin ou matelot du jour au lendemain, pas plus que pêcheur ou docker. Cela ne souffre aucune improvisation et le diplôme est une étape obligatoire », explique l’Institut Français de la Mer. « Il faut impérativement maîtriser le bagage de connaissances liées à l’histoire, aux espèces, aux cultures, à la géopolitique, à l’environnement, au droit, aux réglementations, aux différents types de bateaux et à leur conduite, pour la théorie ; et aux techniques concrètes de navigation, de pêche et de commercialisation des produits de la mer, pour la partie pratique », complète un responsable pédagogique de l’école des Pêches de l’Ile d’Yeu. « Il est impossible de partir pêcher sans formation et sans diplôme, tout simplement parce que la loi ne nous y autorise pas en France ».
Les pêcheurs eux-mêmes déjà en activité en témoignent : « c’est une profession difficile, exigeante, souvent pénible, risquée, fatigante, avec plus de 55 ou 60 heures de travail par semaine et par tous les temps ou presque, mais la mer offre des sensations uniques au monde quand on la côtoie de si près, c’est un métier de liberté, grisant, excitant, gratifiant, et qui offre aussi des possibilité d’évoluer rapidement et avantageusement au cours de sa carrière », raconte un membre du syndicat maritime de Bretagne CFDT. « On ne passe plus toute sa vie sur le bateau hérité de son père et de son grand père, c’est fini ça, on se forme au contraire tout au long de sa carrière et il est assez logique de passer de matelot à maître d’équipage, puis de maître d’équipage à patron pêcheur, puis de patron pêcheur à armateur. Ou de se réorienter de la pêche vers une multitude d’autres métiers de la mer, dans la marine nationale ou sur les ports, comme consignateur de navires par exemple», explique un organisateur du forum des métiers de la mer au sein de l’Institut Océan.
C’est aussi un métier plutôt bien rémunéré : un matelot va commencer avec un salaire équivalent à 1.5 ou 2 fois le SMIC selon les quantités pêchées, sur lesquelles sa paye est indexée. Mais il peut certains mois gagner ces sommes multipliées par 5 ou 10, lorsque le tonnage est très bon. Un maître d’équipage gagnera en moyenne 40 000 euros par an, un patron pêcheur 55 000 euros. « C’est aussi une profession qui évolue dans son genre, car elle a été longtemps exclusivement masculine, mais elle se féminise aujourd’hui, et les femmes peuvent sans souci postuler aux embauches, à condition, comme tout le monde, d’avoir le diplôme et la capacité de résistance requise à l’effort et à la fatigue », conclut le comité régional des Pêches maritimes et des élevages marins de Bretagne.
Bonjour je suis routier est tres intéressé par l eau la mer les bateaux je faisais beaucoup d angletetre d italie de corse donc je prennaiq souvent le bateaux
Je suis intéressé par la pêche. Je sais que c’est pas un travail facile mais j’aime la mer et la pêche. Libre de suite cordialement
je recherche un emploi ,marin pécheur j aimerai être aider pour passer le 1er brevet me permettant d’assurer sur un bateau de pêche j’ai 55 ans sérieux et motive je suis a paris j’ai du financer une formation PROFESSIONNEL avec mes propre finance comme je toucher le RAS et que cette formation n’est pas fiancer par pole emploi ou le conseil départemental celui-ci ma coupe mes droits
mon RSA ma été coupe depuis septembre 2019 .
aujoud hui je ne peux terminer ma formation professionnel alors j aimerai me tourner vers la pêche pendant une saison après en verra si SVP pouvez m’aider
en juin 2020 je dois rendre ma chambre d’ Etudiant je suis disponible je n’ai aucune personne a charge.